L'incendie n'est pas un phénomène récent. C'était même un “outil” jadis pour gagner des terres sur la forêt. Aujourd'hui encore, le feu favorise certaines plantes – on parle de plantes pyrophytes comme le pin ou le chêne kermès – qui, sans lui, ne pourraient se maintenir ou se disséminer.
Face à l’accroissement de la biomasse forestière, à l’uniformisation du couvert forestier et à l’urbanisation qui progresse, le feu menace désormais de vastes étendues de forêts et des zones péri-urbaines. Le risque de grands incendies s’accroît et fait craindre le pire chaque été.
Presque toujours, l’incendie a pour origine une cause humaine. L’imprudence est responsable de 8 feux sur 10. Les travaux agricoles et forestiers, les jeux d’enfants et les travaux domestiques sont avec les mégots et les barbecues les premières causes d’éclosions. Loin derrière, la malveillance représente une faible proportion des bilans avec 14% des incendies.